41. L’écriture de soi à la Renaissance
ISBN : 979-10-231-0778-4
Collections : Cahiers V. L. Saulnier
Date de publication : 03/04/2024
Format : 16 x 24 cm
Nombre de pages : 308
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Depuis Jacob Burckhardt, les historiens ont placé la Renaissance sous le signe de l’affirmation de l’individu. Afin de renouveler l’approche des écritures de soi à l’aube de la modernité, les contributrices et les contributeurs de ce Cahier V. L. Saulnier ont choisi de laisser un temps de côté les genres plus « canoniques » que sont les mémoires, l’autobiographie ou le journal, pour se pencher sur des textes et des corpus moins cartographiés, comme les commentaires érudits, les récits de voyage, les récits de captivité, les récits de cure ou de convalescence, les correspondances, les écrits professionnels, les archives judiciaires, ou encore les épîtres en vers, les élégies ou la poésie généthliaque (qui célèbre les naissances), en français et en latin. En marge des genres constitués s’invente alors une nouvelle parole sur soi, dont la forme souvent fragmentaire et interstitielle n’enlève rien à l’énergie ou à l’expressivité.

Paul-Victor Desarbres, Véronique Ferrer & Alexandre Tarrête, Introduction. L’écriture de soi à la Renaissance. Bilan historiographique et pistes de recherche

 

Ariane Bayle, Le récit de soi dans les « Voyages » d’Ambroise Paré

Jérôme Laubner, Se dire vérolé : que fait le stigmate vénérien à l’écriture de soi ?

Alice Vintenon, L’autopromotion et ses limites dans quelques fragments autobiographiques de Symphorien Champier

Alicia Viaud, La Popelinière en ses histoires : homme de guerre, négociateur de paix, historien impartial

Lucie Claire, Philologie et écriture de soi dans les Notæ sur Tacite de Marcus Vertranius Maurus

Grégoire Holtz, Le De propria vita liber de Cardan : l’imaginaire du livre dans la construction d’une autobiographie intellectuelle

Audrey Duru, Les Desseins de professions nobles et publiques d’Antoine de Laval (Paris, 1605), témoignage d’écriture

Neil Kenny, « Que la France me recognoisse ce que je suis » : mais qui étaient au juste Jean du Chastelet et Martine de Bertereau, baron et baronne de Beausoleil ?

Loris Petris, L’écriture de soi dans la correspondance de Guillaume Du Bellay

Benoît Autiquet, « Advocat non Advocat » et « Homme non Medecin » : l’épistolier face aux dignités publiques dans Les Lettres d’Étienne Pasquier (1619)

Mathilde Bernard, Le contrôle de l’épanchement lyrique dans la correspondance de Marguerite de Navarre (1547‑1549)

Virginie Leroux, La veine autobiographique dans la poésie néo-latine : Érasme, Jean Salmon Macrin, Jules César Scaliger

Elena Perez, Portraits de famille dans la poésie de naissance (XVe‑XVIe siècles)

Nicolas Lombart, Une fama en marge : l’écriture de soi dans la poésie carcérale renaissante (1533-1560)

Thibaut Maus de Rolley, Madeleine et son maître : la « confession de sorcière » comme récit de soi

 

Alexandre Tarrête, Conclusions. L’écriture de soi à la Renaissance, en marge des genres

 

Éléments de bibliographie critique

Index nominum

Association V. L. Saulnier

Activités de l’association V. L. Saulnier

 

Alexandre Tarrête est maître de conférences en littérature à Sorbonne Université. Ses enseignements et travaux de recherche portent sur la littérature et la philosophie à la Renaissance, sur les moralistes du XVIe siècle (La Boétie, Montaigne, Du Vair, Lancre, Charron), sur l’éloquence (Du Vair, Du…
Paul-Victor Desarbres est maître de conférences à la Faculté des lettres de Sorbonne Université, docteur en Littérature française (La Plume et le Lys. Carrière, publication et service de la politique royale chez Blaise de Vigenère (1523-1596), Droz, Genève, à paraître) et agrégé de lettres…

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